Mortes-eaux

Libérée de tes dieux tu n’es pas interdite
Drapeaux et gerbes aux flambeaux se lèvent comme la marée maudite
Couchée par le soleil de ces plaines humides
Au loin l’industrie qui résonne le monde stérile
Ici destruction et renaissance sont au fond de ta roche
Eau primitive façonnant les fondations comme le peuple aimant et proche
Nous sommes ceux qui habitent ce sanctuaire
Tu es le refuge de la guerre
Que les drapeaux de saison se hissent dans ton cœur
Et que ces plaines gardiennes ne supportent nos valeurs
Afin d’accueillir le vacarme de ces eaux riches en limons
Nous apportons pour offrande de vastes chardons