Chasseur de dorlis

2016, 30 x 6 cm, sculpture sur bois, alginate, craie.

Petite figure en bois reprenant les codes des fétiches africains, cette pièce est sculptée au couteau.
Elle agit comme un protection contre les dorlis (esprits visiteurs malfaisants et nocturnes dans les Caraïbes) mêlant les croyances, le statut de cette œuvre rend hommage aux croyances traditionnelles tout en gardant son utilité nocturne.

Chasseur de dorlis 2

2019, 45 x 3,00 cm, sculpture sur bois, fil, fibre de sureau, craie.

Deuxième sculpture en bois de protection contre les dorlis, cette pièce s’inscrit dans la collection des protecteurs. Petite figure de bois composée de matières naturelles, le statut de cette œuvre dans la collection Totemik est double et vient questionner sur l’usage de la magie dans l’art, art dit « indigène » qui présente des objets magiques ou rituel comme des sculptures muséales. Ces œuvres viennent questionner la porosité des frontières de l’art car ces objets collectés et leur essence n’est pas d’être exposé au public mais plutôt d’être utilisé au sein d’un foyer ou lors de cérémonies.

Les dormeurs

2017, 80 x 18 cm, série de quatre troncs d’arbres sculptés.

Sculptures représentant des gisants, troncs d’arbres anthropomorphiques, cette pièce se compose de quatre sculptures en bois massif de pin et de châtaignier. Un simple visage esquissé sur un tronc d’arbre souligne aux hommes de quoi ils sont faits. En résulte notre nature biodégradable, organique, mais pas toujours nos actions.

Œuvre réalisé dans le cadre d’un parcours artistique dans l’espace public situé rue Paul Nizan à Nantes.